Les refuges de Veeweyde tirent la sonnette d'alarme : "Nous accueillons jusqu'à trois fois plus d'animaux de compagnie".

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Les refuges de Veeweyde tirent la sonnette d'alarme : "Nous accueillons jusqu'à trois fois plus d'animaux de compagnie".

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27-01-2025

Les refuges de Veeweyde tirent la sonnette d'alarme : "Nous accueillons jusqu'à trois fois plus d'animaux de compagnie".

Les refuges de Veeweyde à Turnhout, Bruxelles et Tournai tirent la sonnette d'alarme. Au cours des premières semaines de janvier, ils ont reçu jusqu'à trois fois plus de demandes de personnes souhaitant abandonner leur animal de compagnie.

"Bien que les gens adoptent souvent un chien ou un chat avec les meilleures intentions, ils ne réalisent pas toujours le temps et l'argent nécessaires pour leur animal de compagnie bien-aimé. Par exemple, pour les frais vétérinaires. Ou ils ne réfléchissent pas suffisamment à la race qui convient le mieux à leur famille et à leur style de vie. Il est donc nécessaire de sensibiliser davantage à la responsabilité qu'implique un animal de compagnie", déclare Ludivine Nolf, porte-parole de Veeweyde.

C'est également l'avis de nombreux propriétaires de chiens. Ainsi, une enquête de l'assureur pour animaux de compagnie Figo Pet révèle que deux propriétaires de chiens sur trois (66 %) souhaitent un dépistage ou un test obligatoire pour toute personne qui adopte un chien. Près de six maîtres sur dix (58 %) affirment également que seuls ceux qui peuvent se permettre les frais de soins pour un chien devraient en adopter un.

Commençons par quelques bonnes nouvelles : les refuges pour animaux sont de plus en plus populaires auprès de ceux qui cherchent un chien. Alors que près d'un propriétaire de chien sur cinq (19 %) a trouvé son chien dans un refuge, plus de la moitié (53 %) envisagent d'adopter leur prochain chien dans un refuge. Ces résultats ne surprennent pas Ludivine Nolf : "De plus en plus de personnes choisissent consciemment d'adopter dans un refuge. Les propriétaires de chiens considèrent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de leur famille, ce qui les encourage à trouver leur prochain animal de compagnie dans un refuge."

Il s'agit d'une belle évolution, et elle est absolument nécessaire. Au cours des premières semaines de janvier, les refuges de Veeweyde (Turnhout, Bruxelles et Tournai) ont reçu jusqu'à trois fois plus de demandes de personnes souhaitant abandonner leur animal de compagnie. "Alors qu'il y en a normalement une dizaine par jour, il y avait en moyenne 30 demandes quotidiennes de personnes souhaitant amener leur animal de compagnie au refuge. Cela se produit pour différentes raisons. L'une d'elles est que beaucoup ne sont pas conscients de la responsabilité qu'implique un animal de compagnie", explique Ludivine.

Un dépistage ou un test obligatoire pour toute personne qui adopte un chien pourrait alors éviter beaucoup de souffrances (animales). Selon l'enquête de Figo Pet, deux propriétaires de chiens sur trois (66 %) sont d'accord avec cela. Pourtant, la Flandre ne prévoit pas de dépistage obligatoire des futurs propriétaires de chiens, par exemple par le biais d'une formation ou d'un dressage intensif pour chiens. La plupart des refuges pour animaux, comme ceux de Veeweyde, s'y engagent. "Nous pensons qu'il est important d'informer et de bien former les futurs propriétaires sur les soins à apporter à chaque race de chien et sur le coût que les chiens entraînent. Il en ressort que certaines personnes ne sont pas admissibles à certains chiens ou qu'elles se désistent parce qu'elles ne veulent ou ne peuvent pas y consacrer le temps ou l'argent nécessaires", explique Ludivine.

L'enquête de Figo Pet révèle également que six propriétaires de chiens sur dix (58 %) estiment que seuls ceux qui peuvent se permettre les frais de soins pour un chien devraient adopter un animal. Une assurance maladie Figo pour animaux de compagnie peut aider à éviter les mauvaises surprises financières. L'enquête de Figo Pet révèle en effet que de nombreux propriétaires sous-estiment les frais vétérinaires. Ils pensent qu'ils sont jusqu'à cinq fois inférieurs à la réalité. La moitié d'entre eux ont déjà reçu une facture élevée imprévue.

"Les gens trouvent normal d'avoir leur propre assurance maladie, mais pour leur "meilleur ami", ce n'est pas encore ancré dans les mœurs. Aujourd'hui, à peine 3 % des animaux de compagnie sont couverts par une assurance, alors que près de la moitié pense que c'est une bonne idée", déclare Joke Hoeyberghs de Figo Pet. "Leur animal de compagnie recevra toujours les meilleurs soins et ils n'auront pas de mauvaise surprise financière. De plus, cela réduira également le nombre d'animaux de compagnie qui se retrouvent dans un refuge."

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