Pour la cinquième fois, BEPEFA, la fédération belge des producteurs de petfood, a confié à l’institut d’études en ligne iVOX la réalisation d’une enquête sur les animaux de compagnie. En avril 2025, 1.500 Belges ont été interrogés. Pour la première fois, l’étude s’est également penchée sur le rôle qu’occupent les animaux dans la vie quotidienne de leurs maîtres. Résultat : pour 7 Belges sur 10, leur animal occupe une place importante, et souvent même la plus importante. Voici les conclusions principales.
Des propriétaires plus jeunes
Aujourd’hui, 58 % des ménages belges possèdent un ou plusieurs animaux de compagnie, soit une hausse marquée par rapport à il y a quatre ans. La crise sanitaire avait entraîné une forte progression du nombre de propriétaires, mais la tendance s’est stabilisée depuis deux ans. Les différences régionales restent notables : 65 % des francophones déclarent avoir un animal, en légère baisse (-3 %) par rapport à 2024, tandis que 52 % des néerlandophones en possèdent un (+2 %).
La croissance la plus spectaculaire concerne les jeunes : chez les moins de 34 ans, 73 % ont un compagnon à quatre pattes (+7 %). À l’inverse, la proportion de propriétaires chez les plus de 55 ans chute de 44 % à 39 %. En moyenne, un ménage belge compte trois animaux. Les non-propriétaires expliquent surtout leur choix par un manque de temps pour s’en occuper correctement.
Les incontournables : chiens et chats
Sans surprise, les chats et les chiens restent de loin les animaux préférés des Belges. Plus d’un tiers des ménages hébergent un ou plusieurs chats, tandis que 28 % possèdent un chien. La popularité des autres animaux reste globalement stable.
L’adoption en forte hausse
En 2025, 17 % des Belges ont accueilli un nouvel animal au sein de leur foyer, souvent en plus d’un compagnon déjà présent. Ce sont surtout les jeunes et les francophones qui se sont laissé tenter. Les motivations sont claires : pour 43 %, il s’agit avant tout d’apporter de la compagnie au sein du foyer. D’autres souhaitent combler le vide laissé par un animal décédé ou offrir un camarade de jeu à leur compagnon actuel.
Si la majorité des nouveaux animaux proviennent encore d’éleveurs, de proches ou de particuliers, l’adoption via un refuge connaît une progression notable : 14 % des nouveaux venus cette année en sont issus.
Alimentation : la qualité prime, avant le prix
Lors de l’achat de nourriture, les propriétaires privilégient d’abord l’adéquation à l’âge et à la taille de l’animal, suivie de l’adaptation aux allergies ou problèmes de santé. La saveur occupe la troisième place, et le prix n’arrive qu’ensuite. Fait marquant : si la durabilité n’est pas encore un critère déterminant, près de la moitié des propriétaires seraient prêts à payer plus cher pour une alimentation durable ou à faible empreinte écologique. Les jeunes se montrent particulièrement ouverts à cette idée.
Dépenses : un budget mal connu
En moyenne, un propriétaire belge consacre 122 € par mois à son animal, un montant qui grimpe à 151 € chez les jeunes. Pourtant, un Belge sur deux ne sait pas le budget exact qu’il y consacre à son animal de compagnie. La nourriture est principalement achetée dans des animaleries et supermarchés. Plus de 40 % des propriétaires savent déjà ce qu’ils vont acheter avant de se rendre en magasin, tandis qu’un tiers compare les marques sur place ou en ligne. Malgré l’augmentation des prix, 63 % n’envisagent aucun changement dans les soins prodigués à leur animal.
Les animaux au bureau
Enfin, 1 propriétaire de chien ou de chat sur 6 peut emmener son compagnon au travail. Et 12 % le font effectivement, une légère progression par rapport à l’an dernier.